Voici l'explication que j'ai trouvé sur un site anglophone mais je ne me souviens plus de l'adresse (si quelqu'un la connait merci de le signaler.)
Les remarques en rouge sont mes remarques.
CE TEXTE A INTEGRALEMENT ETE TRADUIT PAR MOI-MEME, MERCI DE NE PAS ME LE VOLER CETTE TRADUCTION ET DE RESPECTER MON TRAVAIL.
PERSONNAGES:
Jimmy. /JOS /l’idiot d’Américain: Le Jésus de la banlieue
The Underbelly (le ventre) : la bande de JOS/Jimmy
Maman et la semence: les parents de JOS. La façon dont JOS fait référence à son père (la semence), pourrait vouloir dire que celui-ci est parti.
AMERICAN IDIOT, (l’idiot d’américain)
Le titre de l’album. C’est un gamin confus et désorienté, entouré d’un monde d’illusions, qui n’a nulle part où aller, il se sent en détresse et sans espoir. Alors ce gamin, le Jésus de la banlieue, se met à crier son discours pour que le monde l’entende, hurlant misérablement "Je ne veux pas être un idiot d’américain..." Il voit qu’il est coincé dans le 'redneck agenda' (agenda du pequenaud) et il n’y a rien qu’il puisse faire pour changer ça. (C’est également une chanson contre la politique de George W. Bush mais ça je pense que tout le monde l’avait compris)
. JESUS OF SUBURBIA (CITY OF THE DAMNED
, I DON'T CARE, DEARLY BELOVED, TALES OF ANOTHER BROKEN HOME) (le Jesus de la banlieue, la cite des damnés, je m’en fous, mes bien chers frères, contes d’une autre maison brisée.)
Chaque personnage de l’album a sa propre chanson. Le Jésus de la banlieue est ici présenté, comment il a découvert la rage, l’amour, son atmosphère, ses amis, et d’autres informations de base. Partie I, le Jésus de la banlieue, n’est qu’une introduction. « I’m the son of rage and love, the Jesus of suburbia » (Je suis le fils de la rage et de l’amour, le Jésus de la banlieue...) Partie II, La cité des damnés, est un appel à l’aide. JOS déteste son pays, sa ville, et la misérable vie qu’il mène. Partie III, Je m’en fous, est très bien nommée et ne parle que de ça. Ce sont les cris pathétiques de douleur de JOS et comment il se fout complètement de tout et de tout le monde. Partie IV, Mes biens chers frères, montre JOS qui se demande si ce qu’il ressent est naturel, comment il pourrait s’en sortir, et si quelqu’un pourrait le comprendre...Conte d’une autre maison brisée, Partie V, est la fin de son discours. JOS en a marre, il est niqué, et décide alors de quitter sa ville et la vie qu’il mène. "I don't feel any shame, I won't apologize. When there ain't NOWHERE you can go. RUNNING AWAY from pain, when you feel victimized, tales from another broken home (Je n’ai pas honte, je ne m’excuserais pas. Quand il n’y a nulle part où aller. S’enfuir de la douleur quand tu as été une victime, contes d’une autre maison brisée)...Alors il part.
HOLIDAY, (vacances)
JOS a quitté sa ville et vit dans la rue « Hear the sound of the falling rain » (écoutez le bruit de la pluie qui tombe...). Il parle fort mais en vain, en fait on dirait qu’il essaie de se convaincre que partir de chez lui était une bonne chose. Il s’explique à lui même les raisons de son mécontentement. Il se sent toujours seul, et exclu de la société, mais il semble qu’il ait gagné un peu de confiance en lui et de joie sur la route. C’est aussi une chanson politique avec la partie "Zeig heil..." (Qui est un gros « fuck you » à G.W.Bush, comme le dit si bien BJ pendant les concerts, mais aussi à Shwarzeneger, sénateur de Californie.) , mais c’est surtout JOS qui exprime sa vision morbide du monde. Aussi, « to go on holiday » veut dire partir en vacances. Alors cela montre un signe d’escapade, de liberté. Cela nous amène au boulevard des rêves brisés.
BOULEVARD OF BROKEN DREAMS, (boulevard des rêves brisés)
JOS est tout seul dehors, dans les rues froides, il n’a rien à faire, nulle part où aller. La joie s’est effacée et il marche seul. Tout le monde dort, personne ne peut l’entendre, tout le monde s’en fout, alors il marche...
ARE WE THE WAITING?, (sommes nous ceux qui attendent?)
Toujours seul, vivant comme il peut, son esprit commence à lui jouer des tours, et il perd peu à peu la raison. Il commence même à ne plus croire en qui il est. Il n’est pas le roi de son local 711, où personne ne sait qui il est...Il n’est plus le Jésus de la banlieue. Il n’est que… là.
ST. JIMMY
Rapide, nerveux, et très hardcore. Saint Jimmy...le saint patron du reniement. Dur à cuire, grossier, n’ayant pas peur de tuer. Une sorte de gamin punk sorti tout droit des années 70. Le plus dur, le pire des connards du coin. Il a vécu sa vie dans la rue, sait tout, voit tout. Il ment, et est sûr de lui en plus. Il peut en fait être vu comme le côté sombre de JOS, qui est totalement innocent et n’a pas d’expérience.
GIVE ME NOVACAINE, (donne moi de la Novocaïne)
JOS rencontre Jimmy et devient proche de lui. Ils traînent ensemble et se droguent, et JOS dépend de Jimmy pour rester sain d’esprit, car il ne connaît personne d’autre. « Give Me Novacaïne » (la novocaïne est un calmant similaire à la morphine) parle de l’expérimentation de la drogue, et comment Jimmy apprend à JOS à se droguer pour échapper à la douleur quotidienne. (On pourrait même prendre ça comme un appel au secours de JOS puisqu’il demande lui-même qu’on lui enlève sa douleur et qu’on lui donne de la Novocaïne)
SHE'S A REBEL, (c’est une rebelle)
Dans la rue, Jimmy et JOS rencontrent une fille que JOS appelle Whatsername (« c’est-quoi-on-nom »). Comme c’est décrit dans la chanson, elle détient le coeur de JOS comme une grenade. Pour JOS, c’est le coup de foudre. C’est une rapide présentation de la fille, et un nouveau bouleversement dans le cœur de JOS. Nouveaux sentiments, nouvel état d’esprit, nouvelle atmosphère.
EXTRAORDINARY GIRL, (fille extraordinaire)
Encore à propos de Whatsername. Les sentiments de JOS à son égard, ce qu’il pense d’elle, etc... (sauf que la chanson parle aussi d’un homme… Je pense qu’il s’agit de JOS et que le chanson est vue d’un œil exterieur, car le « she gets so sick of crying » (elle commence à en avoir marre de pleurer) montre que Whatsername n’est pas heureuse avec lui et expliquerait leur rupture dans la chanson suivante)
LETTERBOMB, (lettre piégée)
Après une aventure avec Whatsername, ils finissent par rompre. Le début, "Nobody likes you, everyone left you..." (Personne ne t’aime, tout le monde t’a laissé tombé…) ...montre Whatsername qui nargue JOS, et qui lui écrit une lettre d’adieu. Elle lui explique qu’il ne s’occupait pas assez d’elle, et qu’il n’est pas ce qu’il croit être. "You're not the Jesus of Suburbia. The St. Jimmy is a figment of, your father's rage and your mother's love, that's made the idiot America
" (tu n’es pas le Jesus de la banlieue. Saint Jimmy est un mélange de la haine de ton père et de l’amour de ta mère, ce qui donne l’idiot d’américain) ...Elle explique que JOS est devenu ce qu’il a toujours détesté et qu’elle le quitte. "Well she said I can't take this place, I'm leaving you behind. She said I can't take this town I'm leaving you tonight..." (Elle a dit “je ne supporte pas cet endroit, je te laisse’. Elle a dit ‘je ne supporte pas cette ville, je te quitte ce soir ».)
WAKE ME UP WHEN SEPTEMBER ENDS
JOS est à nouveau seul. Il a perdu ses amis, perdu la seule fille qu’il aie jamais aimé, il est sans maison, sans travail, et est revenu au point de départ, triste et seul dans la rue. Il se décrit comme un innocent, ou du moins il l’était, mais ça n’a pas duré. « The innocent can never last » (l’innocence ne peut jamais durer). Ils l’ont détruit et il est mort à l'interieur. Mais c’est surtout une chanson personnelle, à propos du défunt père de Billie Joe (Mort en Septembre 1982), alors que BJ n’avait que 10 ans. Elle a deux explications.
HOMECOMING (THE DEATH OF ST. JIMMY, EAST 12TH ST., NOBODY LIKES YOU, ROCK 'N' ROLL GIRLFRIEND, COMING HOME AGAIN), (retour à la maison, la mort de Saint Jimmy, 12 rue East, personne ne t’aime, copine rock and roll, on retourne à la maison)
JOS n’a plus rien à faire. Il est à la rue. Il est à nouveau tout seul. Alors où aller? A la maison. Partie I, La mort de Saint Jimmy. Il vit dans la rue et décide de rentrer, laissant Jimmy derrière lui. Il se rend compte que s’enfuir n’était pas la bonne solution, et qu’il n’y a rien gagné excepté de savoir que la vie n’est pas meilleure dans une atmosphère différente. Il en a trop espéré, et n’a rien reçu en retour. Saint Jimmy se suicide, c’est à dire qu”il c’est plus dans l’esprit de JOS. Mais tout le monde continue à s’en foutre. Partie II, 12 rue East, nous montre que JOS a rencontré et accepté la conformité, s’est trouvé du travail, mais reste dans son monde tandis que les gens bougent autour de lui. Il préfèrerais être dehors avec 'the underbelly' (le ventre), ses amis. Il se sent prisonnier, seul, et doit encore s’enfuir.”This life like dream aint for me” ("cette vie de rêve n’est pas pour moi")... (On parle d’une fille à un moment « she had enough » mais je ne sais pas qui ça peut être car je ne pense pas que ce soit Whatsername) Partie III, Personne ne t’aime. Il est toujours déprimé d’avoir perdu Whatsername, et attend toujours son retour, mais pas de bol. Tous ses rêves ont pour le moment disparu, tandis que la voix de W. résonne toujours dans sa tête "NOBODY LIKES YOU, EVERYONE LEFT YOU..." Partie IV,copine Rock 'N Roll, cela ressemblerait a une carte postale d’un certain "Tunny"... (Dans la pochette de l’album, les paroles de cette chanson sont écrite sous forme de carte postale signée par Tunny .) qui semblerait être une personne que JOS aurait rencontré dans la rue. Tunny explique qu’il aime sa vie là où il est, une vie de rebelle, tandis que JOS se fait chier avec son job pourri, dans sa vie pourrie. Partie V, on retourne à la maison, montre que JOS accepte certaines choses. Il en arrive à la réalisation de tout et de tout le monde, et accepte ça. Il rentre à la maison dans un ton confus. Il n’est pas sûr d’être heureux ou triste, mais il est à la maison, et il vit. (Seulement la chanson dit « We’re coming home », qui sont les autres ??)
WHATSERNAME, (c’est-quoi-son-nom)
Après être rentré à la maison et avoir recommencé à vivre normalement, il continue de regretter Whatsername. C’est tellement loin qu’il n’arrive même plus à se souvenir de son prénom. Il se demande ce qu’elle a pu devenir, et ne peut que se souvenir. Tout ce qu’il conserve d’elle sont des souvenirs. L’album se termine avec JOS essayant encore et toujours d’oublier "If my memory serves me right, I'll never turn back time, forgetting you, but not the time." (Si ma mémoire est bonne, je ne retournerai jamais dans le temps, je t’oublies mais pas le temps) ...Il ne regrette pas d’avoir vécu dans la rue, et s’en sert d’expérience, mais essaie quand même d’oublier Whatsername, et la souffrance qu’elle lui a causé, et vice versa.